Esthétique du nez
Le docteur GRIFON est reconnu auprès du Conseil de l’Ordre en qualité de Chirurgien de la Face et du Cou et détenteur d’un Diplôme Universitaire de Chirurgie Plastique de la Face (Université de Lyon)
Il exerce ses compétences dans la chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique du nez.
Le terme de « rhinoplastie » ou « rhinoseptoplastie » désigne la chirurgie plastique et esthétique du nezassociée ou non à une chirurgie de la cloison nasale pour permettre une meilleure respiration par le nez.
L’intervention se propose de modifier la morphologie du nez, soit partiellement, soit dans son ensemble et vise aussi parfois à corriger d’éventuels problèmes de respiration nasale.
Une rhinoplastie peut être réalisée isolément ou être associée, si nécessaire, à d’autres gestes complémentaires au niveau de la face.
Tout savoir sur la Rhinoplastie :
DÉFINITION, OBJECTIFS ET PRINCIPES
– Le terme de « rhinoplastie » ou « rhinoseptoplastie » désigne la chirurgie plastique et esthétique du nez associée à une chirurgie de la cloison nasale pour permettre une meilleure respiration par le nez.
– L’intervention se propose de modifier la morphologie du nez, soit partiellement, soit dans son ensemble et vise aussi parfois à corriger d’éventuels problèmes de respiration nasale.
– Une rhinoplastie peut être réalisée isolément ou être associée, si nécessaire, à d’autre gestes complémentaires au niveau de la face, en particulier à une génioplastie (modification du menton, parfois réalisée dans le même temps opératoire pour améliorer l’ensemble du profil).
– L’intervention vise à remodeler le nez pour l’embellir. Il s’agit de corriger spécifiquement les disgrâces présentes, qu’elles soient congénitales, consécutives à un traumatisme, ou dues au processus de vieillissement. Le but est d’obtenir un nez d’aspect naturel, s’harmonisant dans ses rapports avec les autres traits du visage, convenant à la personnalité du patient, et répondant à ses demandes.
– Le principe est de remodeler l’os et le cartilage qui constituent l’infrastructure solide du nez et lui confèrent sa forme particulière. La peau recouvrant le nez devra se réadapter et se redraper grâce à son élasticité sur cette nouvelle charpente qui a été modifiée. Ce dernier point souligne l’importance de la qualité de la peau dans l’obtention du résultat final.
– Lorsqu’une obstruction nasale gênant la respiration existe, elle sera traitée dans le même temps opératoire, qu’elle soit due à une déviation de la cloison ou à une taille trop importante des cornets (formations osseuses présentes dans les fosses nasales).
– L’intervention, pratiquée aussi bien chez la femme que chez l’homme, peut être effectuée dès la fin de la croissance, c’est-à-dire à partir de 16 ans.
AVANT L’INTERVENTION
– Les motivations et les demandes du patient auront été analysées. Une étude attentive de la pyramide nasale et de ses rapports avec le reste du visage aura été faite, ainsi qu’un examen complet des fosses nasales.
– Le résultat escompté pourra être simulé par un morphing informatique. L’image virtuelle, ainsi obtenue par l’ordinateur, ne constitue qu’un projet qui peut aider dans la compréhension des désirs et des attentes des patients. Cependant, on ne peut en aucune manière s’engager à ce que le résultat réalisé lui soit en tout point superposable.
– Un bilan pré-opératoire habituel est réalisé conformément aux prescriptions du médecin anesthésiste.
– Ce médecin anesthésiste sera vu en consultation au plus tard 48 heures avant l’intervention.
– Aucun médicament contenant de l’Aspirine ne devra être pris dans les 10 jours précédant l’intervention. Il est fondamental de rester à jeun (ne rien manger ni boire) 8 heures avant l’intervention.
TYPE D’ANESTHÉSIE ET MODALITÉS D’HOSPITALISATION
Type d’anesthésie :
– L’intervention se pratique sous anesthésie générale.
Modalités d’hospitalisation :
– Une courte hospitalisation est généralement prévue. L’entrée s’effectue la veille au soir ou parfois le matin même de l’intervention. La sortie est autorisée dès le lendemain ou le surlendemain.
L’INTERVENTION
– Les incisions :
– Deux types d’incision sont possibles en fonction du projet chirurgical et du type de modification que l’on veut apporter dans sa globalité et de la pointe :
– Les incisions dissimulées (voie dissimulée)
– Elles se situent à l’intérieur des narines. Il n’en résulte donc aucune cicatrice visible. La fermeture est assurée par des points résorbables qui ne nécessitent donc pas d’être retirés.
– Les incisions externes
– Parfois des incisions externes peuvent être requises, soit cachées à la base des ailes du nez si l’on doit réduire la taille des narines, soit au travers de la columelle (pilier séparant les deux narines) afin de réaliser une rhinoplastie « ouverte » parfois utile quand les déformations sont importantes ou s’il s’agit d’une reprise chirurgicale.
– La dissection :
– A partir de ces incisions, la charpente osseuse et cartilagineuse va être isolée en décollant à la fois la peau qui la recouvre à l’extérieur et la muqueuse qui la tapisse à l’intérieur.
– Rectifications :
– La charpente ostéo-cartilagineuse ainsi dégagée peut alors être refaçonnée selon le programme établi. Cette étape fondamentale peut mettre en oeuvre une multitude de procédés dont le choix se fera en fonction des anomalies à corriger. On pourra ainsi rétrécir un nez trop large, réaliser l’ablation d’une bosse, corriger une déviation, affiner une pointe, raccourcir un nez trop long, redresser une cloison ou réduire des cornets gênants. Parfois, des greffons cartilagineux ou osseux seront utilisés pour combler une dépression, soutenir une portion du nez ou améliorer la forme de la pointe. Ces greffons seront alors prélevés soit au niveau du cartilage de la cloison nasale, soit au niveau de l’oreille et parfois même au niveau de la voûte crânienne. Toutes ces modalités de prélèvement ont été détaillées lors de l’élaboration du projet avec le chirurgien.
– Pansements et attelles :
– A la suite de l’intervention, les fosses nasales sont généralement méchées avec des mèches absorbantes qui sont en règle générale retirées au bout de 24 heures. Un pansement modelant est souvent réalisé à la surface du nez à l’aide de petites bandelettes adhésives qui sont ôtées au bout d’une semaine.
– Enfin une attelle en plâtre ou résine, est moulée et fixée sur le nez, pouvant parfois remonter sur le front. Cette attelle est gardée jour et nuit pendant environ 10 jours.
– En fonction de l’ampleur des améliorations à apporter, et de la nécessité éventuelle de gestes complémentaires, l’intervention peut durer de 45 minutes à deux heures.
APRÈS L’INTERVENTION : LES SUITES OPÉRATOIRES
– Les suites sont rarement douloureuses et c’est plutôt l’impossibilité de respirer par le nez (du fait de la présence des mèches) qui constitue le principal désagrément des premiers jours. On observe, surtout au niveau des paupières, l’apparition d’un oedème (gonflement) et parfois d’ecchymoses (bleus) dont l’importance et la durée sont très variables d’un individu à l’autre. Il est recommandé de se reposer et de ne faire aucun effort les jours suivant l’intervention.
– L’attelle est retirée entre le 10éme et 12éme jours. Le nez apparaîtra alors encore assez massif du fait de l’œdème et une gêne respiratoire sera encore présente, due au gonflement de la muqueuse et à la formation possible de croûtes dans les fosses nasales.
– Les stigmates de l’intervention vont s’atténuer progressivement, permettant le retour à une vie socio-professionnelle normale après 10 à 20 jours, ce délai variant selon les individus et selon l’importance du travail réalisé au niveau des structures osseuses.
– Les sports et activités violentes sont à éviter les 3 premiers mois.
LE RÉSULTAT
– Un délai de deux à trois mois est nécessaire pour avoir un bon aperçu du résultat, en sachant que l’aspect définitif ne sera obtenu qu’après six mois à un an de lente et subtile évolution. Ce résultat est, le plus souvent, conforme aux désirs du patient et assez proche du projet établi en préopératoire. L’intervention apporte une amélioration fonctionnelle (si un geste a été effectué sur la cloison permettant ainsi de mieux respirer par le nez), morphologique et esthétique le plus souvent tout à fait appréciable. Les modifications apportées par une rhinoplastie sont définitives, et seules surviendront des modifications mineures et tardives en rapport avec le processus naturel de vieillissement (comme pour un nez non opéré).
LES IMPERFECTIONS DE RÉSULTATS
– Elles peuvent résulter d’un malentendu concernant les buts à atteindre ou survenir du fait de phénomènes cicatriciels inhabituels ou de réactions tissulaires inattendues tel qu’un mauvais redrapage spontané de la peau ou une sclérose de la peau qui entraîne une rétraction.. Ces petites imperfections, si elles sont mal supportées, pourront éventuellement être corrigées par une retouche chirurgicale, en général beaucoup plus simple que l’intervention initiale, tant du point de vue technique que des suites opératoires. Une telle retouche ne peut toutefois pas être réalisée avant plusieurs mois afin d’agir sur des tissus stabilisés et ayant atteint une bonne maturation cicatricielle.
LES COMPLICATIONS ENVISAGEABLES
– Une rhinoplastie, bien que réalisée pour des motivations essentiellement esthétiques ou fonctionnelles (difficultés de respiration nasale), n’en reste pas moins une véritable intervention chirurgicale, ce qui implique les risques liés à tout acte médical, aussi minimes soit-il.
– Il faut distinguer les complications liées à l’anesthésie de celles liées au geste chirurgical.
• En ce qui concerne l’anesthésie, lors de la consultation le médecin anesthésiste informera lui-même le patient des risques anesthésiques.
• En ce qui concerne le geste chirurgical :
– Heureusement, les vraies complications sont rares à la suite d’une rhinoplastie réalisée dans les règles. En pratique, l’immense majorité des interventions se passe sans aucun problème et les patients sont pleinement satisfaits de leur résultat.
– Pour autant, et malgré leur rareté, vous devez quand même connaître les complications possibles :
• Saignements : ils sont possibles les premières heures mais restent habituellement très modérés. Quand ils sont trop importants cela peut justifier un nouveau méchage plus poussé, voire une reprise au bloc opératoire.
• Hématomes : ils peuvent nécessiter une évacuation s’ils sont volumineux ou trop douloureux.
• Infection : malgré la présence naturelle de microbes dans les fosses nasales, elle est très rare.
Le cas échéant, elle justifie rapidement un traitement approprié.
• Cicatrices inesthétiques : elles ne peuvent concerner que les cicatrices externes (quand elles existent) et ne sont que très rarement disgracieuses au point de nécessiter une réintervention chirurgicale.
• Atteintes cutanées : bien que rares, elles sont toujours possibles, souvent par le fait de l’attelle nasale. Les simples plaies ou érosions cicatrisent spontanément sans laisser de traces, contrairement aux ulcérations de peau, heureusement exceptionnelles, qui laissent souvent une petite zone cicatricielle.
Au total, il ne faut pas surévaluer les risques, mais simplement prendre conscience qu’une intervention chirurgicale, même apparemment simple comporte toujours une petite part d’aléas.
IL EXISTE DEUX TYPES DE RHINOPLASTIES :
– Rhinoplastie esthétique :
La demande est purement esthétique c’est à dire que le patient souhaite corriger une disgrâce de naissance, générateur souvent de complexes et touchant son nez ou ses narines.
Le patient doit alors prendre en charge totalement les honoraires chirurgicaux et anesthésistes . Il s’y ajoute les frais d’hospitalisation et de bloc opératoire.
Un devis complet est alors établi par le chirurgien reprenant en détail l’ensemble de ses honoraires.
– Rhinoplastie et rhinoseptoplastie fonctionnelle et post-traumatique :
Dans deux circonstances très particulières, cette chirurgie n’est pas esthétique, il s’agit d’une chirurgie plastique visant à corriger un trouble de la respiration nasale ou corriger une déformation faisant suite à un traumatisme.
A l’issu de la consultation, le chirurgien établira un rapport complet authentifiant le traumatisme nasal ou un problème important respiration nasale. Ce rapport (Entente préalable) sera transmis au Médecin Conseil de l’Assurance Maladie afin d’obtenir un accord de prise en charge partielle de l’intervention.
Dans ce cas précis, les compléments d’honoraires peuvent être en partie pris en charge par votre mutuelle complémentaire et cela en fonction de votre contrat.
Collections personnelles du Docteur Christophe GRIFON
(photos à venir)